J'adore faire de la publicité pour des manifestations auxquelles je ne pourrai pas aller... ce n'est pas l'envie qui me manque, davantage le temps.
Deux colloques ayant l'air très intéressant se tiennent à l'INHA, le 12 juin et le 13 et 14 juin.Le premier rejoint curieusement les interrogations développées dans l'exposition Traces du sacré, et rassemblera des interventions consacrées au thème: "L'artiste comme voyant, l'artiste comme chamane. Un dialogue entre le romantisme et les années 1970." En fait de dialogue, on a plutôt l'impression d'avoir affaire à deux monologues, vu que les interventions sur le romantisme sont rassemblées le matin, et celles sur les années 1970 l'après-midi. Il n'empêche que plusieurs de ces interventions abordent des sujets tout à fait passionnants, comme celle de Julie Ramos qui parlera de Théophile Bra, une sorte de William Blake français très peu connu en dehors des passionnés ou des spécialistes de la période romantique.
Le second colloque est beaucoup plus important en terme de taille: il dure deux jours, et est consacré au nu à la Renaissance, dans ses relations et contradictions avec le religieux. Thème classique, mais toujours passionnant. L'après-midi consacrée au problème de la représentation de la nudité du Christ semble particulièrement intéressante. Maurice Brock, l'un de mes anciens professeurs, y parlera.
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