Ouf! Retour de Paris où j'ai consulté quelques ouvrages pour continuer à nourrir ma thèse, dont les deux plus importants ont été une thèse sur la féerie victorienne (peintures et contes littéraires, de 1840 à 1870), et un livre sur l'histoire de la discipline folklorique en Grande-Bretagne des origines au début du 20e siècle.
La thèse d'Anne Chassagnol (Paris-X Nanterre) s'est avérée intéressante, même si dans l'ensemble elle ne m'a pas appris grand-chose (et il ne faut pas prendre cette dernière réflexion pour de la vanité mal placée). Quelques références inconnues, et quelques réflexions intéressantes, mais décidément trop d'erreurs et d'imprécisions, que ce soit d'analyse (picturale notamment) ou de bibliographie, la plus grosse "bourde" me semblant être la non-distinction entre le conte de fées littéraire et le conte merveilleux folklorique. Mais sinon de bonnes analyses de tableaux et de contes, parfois trop rapidement menées toutefois.
Le deuxième ouvrage, de Richard Dorson, est très intéressant, bien qu'ultra-spécialisé: il faut vraiment s'intéresser à l'histoire du folklore anglais pour s'y plonger, mais j'ai été très heureux d'apprendre que des collectes de superstitions avaient été effectuées en Grande-Bretagne par William Camden dès le 16e siècle, moi qui croyais bêtement, en dix-neuviémiste acharné, qu'on n'avait commencé à s'intéresser au folklore qu'à partir de la fin du 18e siècle... En tout cas, pour ceux qui ne le sauraient pas, le néologisme "folklore" n'apparaît qu'en 1846 : avant on appelait ça des "antiquités populaires" (popular antiquities), ou bien des superstitions.
Je sais, c'est un billet un peu aride pour les non-spécialistes . Pour m'excuser, le prochain comprendra des images ;-)
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