Le film se présente à la fois comme une série de court-métrages (avec graphistes et scénaristes distincts pour chaque histoire), et comme un long-métrage qui entrelace les différents récits. Le tout étant placé sous la direction artistique d'Etienne Robial, l'un des co-fondateurs de Futuropolis dont nous avons déjà très rapidement parlé.
On dirait que le long métrage d'animation se permet des libertés du point de vue graphique depuis quelque temps. Je pense à Persépolis (2007) bien sûr, mais aussi à Renaissance (2006), que je n'ai pas vu, mais qui d'un point de vue purement graphique avait l'air assez ambitieux (le scénario semble en revanche plus conventionnel).
Surtout, le retour au noir et blanc me paraît être le symptôme d'une volonté d'expérimentation graphique, et de donner une aura de "sérieux" au medium utilisé. La maison d'édition L'Association s'est bâtie durant les années 1990 une réputation de "bande dessinée d'auteur" en revenant au noir et blanc : le noir et blanc est en France, au moins depuis Futuropolis, synonyme d'exigence graphique, voire d'élitisme puisqu'il permet à la bande dessinée dite "indépendante" de trouver ses marques par rapport au reste de la production en couleur.
Assisterait-on à un phénomène similaire ces temps derniers avec le film d'animation? Si ce genre de films permet de véhiculer l'idée que les fims d'animation ne sont pas intrinsèquement destinés aux enfants, de la même manière que L'Association a considérablement redoré le blason de la BD adulte au cours des années 1990, je suis pour.
On dirait que le long métrage d'animation se permet des libertés du point de vue graphique depuis quelque temps. Je pense à Persépolis (2007) bien sûr, mais aussi à Renaissance (2006), que je n'ai pas vu, mais qui d'un point de vue purement graphique avait l'air assez ambitieux (le scénario semble en revanche plus conventionnel).
Surtout, le retour au noir et blanc me paraît être le symptôme d'une volonté d'expérimentation graphique, et de donner une aura de "sérieux" au medium utilisé. La maison d'édition L'Association s'est bâtie durant les années 1990 une réputation de "bande dessinée d'auteur" en revenant au noir et blanc : le noir et blanc est en France, au moins depuis Futuropolis, synonyme d'exigence graphique, voire d'élitisme puisqu'il permet à la bande dessinée dite "indépendante" de trouver ses marques par rapport au reste de la production en couleur.
Assisterait-on à un phénomène similaire ces temps derniers avec le film d'animation? Si ce genre de films permet de véhiculer l'idée que les fims d'animation ne sont pas intrinsèquement destinés aux enfants, de la même manière que L'Association a considérablement redoré le blason de la BD adulte au cours des années 1990, je suis pour.
3 commentaires:
Waaaaah!
Ya du Charles Burns: un gars qui raconte des histoires de catcheurs mexicains enquêtant sur des trafics de hamburgers (El Borbah).
http://www.bedetheque.com/serie-6556-BD-El-Borbah.html
Il a aussi fait Black Hole, un truc qui reprend le style des films d'horreur pour drive in.
J'irai sûrement le voir, celui-ci, et celui de Blutch probablement.
D'après ce que j'ai compris, il n'y aura pas le choix entre tel ou tel film, tous les films étant projetés en une seule séance. A la suite ou entremêlés, c'est une autre question.
J'ai lu Black Hole, c'est en effet très très bien. Bien malsain aussi :-)
Oui, je crois que c'est un gars qui a été traumatisé par son adolescence dans un trou d'Amérique.
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