Quoi de neuf depuis plus de six mois (du moins dans ce qui peut intéresser Ombres vertes, rien de privé ici)?
L'exposition que je préparais sur le sujet de la maison Mame s'est très bien déroulée, on peut en voir quelques photos sur le blog du projet de recherches afférent. L'exposition a connu un très vif succès, non seulement de la part des amateurs d'art et du livre, mais aussi de toute une partie de la population, de Tours ou des environs, qui ont travaillé à la maison Mame, ou dont des membres de la famille ont travaillé chez Mame, etc. Seul défaut à mon sens: la durée de l'exposition, qui n'a pas été au-delà de 6 semaines, et n'a pas permis à tous ceux qui voulaient aller la voir de s'y rendre. Question de calendrier... mais le catalogue d'exposition (au sens strict un livret d'exposition dans la mesure où les œuvres exposées n'y sont pas répertoriées), édité par Silvana, est disponible en librairie. Demandez-le à votre libraire (plutôt que de l'acheter sur Amazon, mais il y est aussi disponible).
C'est mon premier livre publié. Au passage, donc, à nouveau un énorme remerciement à Michèle Prévost, Bérangère Rouchon-Borie, et surtout Cécile Boulaire pour leur aide et leurs relectures, aussi bien concernant le livre que l'expo. Le tout vient un peu tard ici, mais je suis très satisfait du résultat, et il est juste de mentionner que je ne suis pas le seul à y avoir contribué.
Le volume du colloque Mame, beaucoup plus érudit et important en taille que le livret d'exposition, est en route, et devrait être publié si tout se passe bien l'année prochaine aux Presses universitaires de Rennes. J'y dirige un chapitre et y ai un article.
William Blake, The Marriage of Heaven and Hell, page de titre, version C (Morgan Library and Museum)
Par ailleurs, une intervention au colloque “Hybridations texte et image”, à l'université de Tours, sur William Blake et son Mariage du Ciel et de l'Enfer. De quoi renouer, après beaucoup de recherches souvent érudites en histoire du livre, avec plusieurs de mes marottes: la période romantique, l'art visionnaire, la symbolique du livre, etc. Normalement l'article devrait être publié dans les actes du colloque, toujours l'année prochaine (enfin, on verra...), aux Presses universitaires François Rabelais, dans une collection dont j'aurai sans doute l'occasion de reparler à l'avenir.
Au passage, j'aimerais adresser mes remerciements aux éditeurs et à toute l'équipe du site internet The William Blake Archive, Morris Eaves, Robert Essick et Joseph Viscomi, pour le formidable travail qu'ils ont pu faire sur l'artiste, et gracieusement mettre à disposition. Ce site est une banque de données impressionnante, où l'on peut voir notamment tous les livres enluminés de Blake, les comparer dans leurs différentes versions, etc. Du travail à la fois précis et intelligent, qui m'a beaucoup facilité la tâche. Merci encore.
Et maintenant, en attendant la suite, en cette période de rentrée, reprise de mon métier de correcteur. Mais on n'abandonne ni la recherche, ni les lectures, ni peut-être le plus important: la contemplation.
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