Neil Gaiman, le très carrollien auteur du récent American Gods, publiait en 2002 un roman court intitulé Coraline (qui s'est vendu comme des petits pains) : l'histoire d'une petite fille qui découvre un passage vers un autre monde curieusement identique au sien, à la différence que ses parents ne la contrarient jamais et qu'ils ont des boutons de mercerie à la place des yeux.
Un sujet de rêve pour Henry Selick, le réalisateur notamment de L'Etrange Noël de Monsieur Jack, qui s'en est emparé avant même la publication du roman. Ce prodige du "stop motion", technique d'animation qui consiste à donner vie à une marionnette en filmant image par image, a tourné pour la première fois avec des caméras numériques. Coraline sort aujourd'hui en salles, et je lis dans Le Monde une chronique assez enthousiaste de Thomas Sotinel, aux yeux duquel le résultat est virtuose en ce qui concerne la modélisation des marionnettes, l'animation des volumes et le travail sur la matière.
Chaussez vos lunettes 3D, si votre salle propose un visionnage en relief, et surtout n'oubliez pas vos yeux d'enfants, atout majeur pour se glisser dans ce monde parallèle qui promet d'être féérique et virevoltant !
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